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Un village au bout du monde, encerclé par des forêts épaisses et sombres. Un village maudit : tous les animaux ont déserté. Depuis, ses habitants interdisent aux enfants de pénétrer dans la forêt. Personne ne veut se souvenir des animaux ni évoquer la vie d'avant. Seule Emanuela, l'institutrice, tente d'enseigner aux élèves à quoi ressemblaient ces animaux disparus. Deux enfants, Matti et Maya, décident alors d'élucider le mystère et s'aventurent dans la forêt en dépit de l'interdit. Au carrefour de la tradition biblique et du conte européen, ce conte pour adultes et enfants nous offre une magnifique parabole sur la tolérance. Amos Oz est sans doute l'écrivain israélien le plus connu à travers le monde. Cofondateur du mouvement " La Paix maintenant ", il vit au bord du désert du Néguev.

" En anglais, on appelle "novella" une longue nouvelle qui unit les lieux, l'action et le ton." J.M.G. Le Clézio Au coeur de ces courts romans dont les correspondances sont évidentes, la force de deux destins de femmes frappées par l'adversité. De l'île d'Udo à la France, en passant par le Ghana, Le Clézio nous émeut par son regard pertinent sur le monde contemporain et son authentique talent de conteur.

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit pas plus au bonheur qu'à la petite souris. Au fil des jours, elle découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d'imaginer qu'on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au coeur brisé... Et si elle n'avait pas atterri là par hasard ? Et si l'amour se cachait là où on ne l'attend pas ? C'est l'histoire de chemins qui se croisent. Les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire.

La première fois que Jeanne la Pucelle vit Gilles de Rais, elle l'appela " Barbe bleue". Entre eux naquit un amour impossible, scellé par un pacte avec Dieu, à moins que ce ne fût le Diable. A travers le destin de deux êtres que tout semblait opposer, Michel Ragon nous entraîne au coeur d'une légende où se mêlent amour et histoire, interdit et sacrifice.

Jeudi 4 juin 1964, dans une cité d'Orly. Le narrateur, quinze ans, déjà grand pour son âge, hésite. Doit-il finir ses devoirs, et ainsi obéir à sa mère, adorable et débordée par ses nombreux enfants ? Doit-il passer la journée avec son ami, qui, caché sur un toit, s'imagine en ce jour anniversaire abattant John Fitzgerald Kennedy ? Ou doit-il rejoindre la belle Marie-France, qui habite l'immeuble d'en face, et enfin l'embrasser ? Dans cette "cité Million", où chaque appartement vaut 1 million de francs, on s'embrasse dans les cages d'escaliers, on s'interpelle du balcon, on se parle d'une cuisine à l'autre par le vide-ordures, on dévore la vie... Tout ce passe le temps d'un jeudi : un beau jeudi pour tuer Kennedy.

L'ingénieur Jaatinen a été chargé de construire un nouveau pont dans le village de Kuusmäki. Travailleur, déterminé, il est très estimé de ses ouvriers. En revanche, les notables du bourg apprécient peu ses méthodes anticonformistes... De maladresses en provocations, les relations se tendent et le nouveau venu se fait non seulement rosser et humilier, mais aussi renvoyer de son poste d'ingénieur. Mais Jaatinen n'est pas homme à se laisser faire. Méthodiquement, il met en oeuvre une diabolique vengeance : ses persécuteurs s'en mordront les doigts... Un bijou de fantasie, un roman réjouissant.

Alex quitte sa vie de cascadeuse au cinéma pour trouver refuge dans les Cévennes et animer une petite radio locale. L'endroit est beau, mais sauvage et inquiétant... comme certains habitants. Heureusement, il y a cet Observatoire météo au sommet du Mont Aigoual, qui l'attire comme un aimant. Elle y découvre un horizon et des conditions climatiques extrêmes. A l'image de son existance. Elle y connaît des amitiées nouvelles, et un homme qui la bouleverse. Commence pour Alex une nouvelle vie. Mais, alors quelle croit toucher enfin au bonheur, son passé la rattrape...

A 96 ans, Doris habite seule à Stockholm. Sa famille se réduit désormais à une petite-nièce qui vit aux Etats-Unis. Son bien le plus précieux est un carnet d'adresses en sa possession depuis 1928 qui contient le souvenir des gens qu'elle a rencontrés au fil de son existence, et dont elle a rayé les noms à mesure qu'ils ont quitté ce monde. De son enfance parisienne à sa vie new-yorkaise puis suédoise, l'existence de Doris est une épopée romantique, tragique et émouvante. Une histoire de famille ett de transmission merveilleuse et bouleversante.

Le salon de thé vieillot de Penny et Daniel Stanley attire au coeur de Belfast une clientèle pittoresque : Brenda, peintre sans le sou, vient y écrire des lettres ; Sadie, trompée par son mari, noie son chagrin en se gavant de gâteaux ; Clare y réapparaît après vingt ans d'exil à New York... Mais Penny ne supporte plus l'avarice de son mari et leurs disputes continuelles. Elle décide de prendre les choses en main et découvre très vite que ce lieu est doté de vertues secrètes... L'auteur recrée à la perfection l'ambiance qui fait des salons de thé irlandais des lieux magiques où tout devient possible.

Veuve depuis six ans, la belle Elsa désormais seule. Elle tente de tromper ses moments de tristesse en s'évadant dans l'écriture, mais ressent comme au premier jour le manque de son amour perdu. Lorsqu'elle rencontre Paul, un charmant médecin breton, veuf lui aussi, ils se lient immédiatement d'amitié... Une ralation qui va devenir, au fil du temps, de plus en plus ambiguë. Sont-ils prêts à commencer une nouvelle vie, sans pour autant effacer leur amour perdu ? D'autant qu'Elsa reçoit anonymement de mystérieux poèmes. De surprises en coïncidences, leur liaison résistera-t-elle aux coups du sort ?

" Un parfum de forêt, à l'automne, à la tombée de la nuit. Le vent qui berçait les arbres faisit bruisser les feuilles. Un parfum de forêt, à l'heure précise où le soleil se couche. A ceci près qu'il n'y avait pas la moindre forêt alentour. Devant mes yeux se dressait un grand piano noir. A côté se tenait un homme. Il m'adressa un regard furtif avant d'enfoncer une touche du clavier. De la forêt dissimulée dans les entrailles de l'instrument s'élevèrent une nouvelle fois ces effluves de vent dans les feuilles. La soirée s'assombrit un peu plus. J'avais dix-sept ans." Un magifique roman d'initiation.

En 1920, la famille Kàroly, ruinée, se résout à vendre le cirque qu'elle possède et quitte la Hongrie. A Madrid, où les Kàroly ont enfin trouvé un engagement, le public découvre un numéro d'une rare splendeur : dans la cage, au milieu des tigres la jeune Berill danse au rythme des claquements de fouet. Sur les gradins, un homme est fasciné. Il s'appelle Tomas Blaque-Belair, il est irlandais, fils d'un banquier, et vient de tomber fou amoureux. Une alliance entre l'héritier d'une prestigieuse dynastie et une artiste de cirque ? Impensable ! Pourtant, un terrible accident va sceller leur destin ... Amour, voyage, trahisons... Une superbe saga au coeur d'une Europe en plein bouleversement. Mais Une passion fauve est avant tout le portrait d'une femme au destin flamboyant.

Un grand mariage à la campagne, dans la bourgeoisie de province. Tour à tour, les personnages prennent la parole, et leur histoire s'inscrit dans l'album de famille. De la demoiselle d' honneur confrontée à l'injustice à la tante excentrique en quête d'amour, de la grand-mère indigne au collègue séducteur invétéré, jusqu'à la marié au bord de la crise de nerfs, les personnages hauts en couleurs se succèdent à travers des scènes drôles et attendrissantes. Les masques tombent et les secrets de famille éclatent, le long d'une galerie de portraits justes et émouvants qui nous fait passer sans cesse du rire aux larmes. " Irrésistible." J.M., Madame Figaro.

La carrière de Gérard Fulmard n'a pas assez retenu l'attention du public. Peut-être était-il temps qu'on en dresse les grandes lignes. Après des expériences diverses et peu couronnées de succès, Fulmard s'est retrouvé enrôlé au titre d'homme de main dans un parti politique mineur où s'aiguisent, comme partout, les complots et les passions. Autant dire qu'il a mis les pieds dans un drame. Et croire, comme il l'a fait, qu'il est tombé là par hasard, c'est oublier que le hasard est souvent l'ignorance des causes.

Cri de haine et de révolte, ce premier roman apporta la célébrité à Hervé Bazin et le classa d'emblée parmi les écrivains français les plus lus de notre époque. Vipère au poing est le récit, largement autobiographique, du combat impitoyable que livrent Jean Rezeau et ses frères à Folcoche, leur mère. Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, que nous suivons de quatre à seize ans, n'est pas pour autant un enfant martyr. Il a beaucoup trop de combativité pour être de ceux qui subissent : la haine l'occupe comme d'autre la tendresse. N'avoue-t-il pas, à la dernière ligne : Merci ma mère ! Grâce à vous, je suis celui qui marche, une vipère au poing.